dimanche 14 juin 2009

Merci à Damien (LFSA) pour le tuyau, voici une petite carte montrant les endroits que j'ai eu la chance de "visiter" avec un 319/320. Arriveriez-vous à tous les nommer ?
Bon dimanche à tous !

jeudi 11 juin 2009

Premier night stop

A force de faire des articles à chaque "première", je vais finir par manquer d'inspiration à la longue.
Cette fois-ci, c'est du premier night stop qu'il s'agit. En français, un "arrêt nocturne". Certes, ça ne veut pas dire grand chose, mais si on se réfère à l'article précédent, vous aurez compris que, à la différence du quotidien, j'ai passé une nuit dans un autre endroit que Gatwick.
Le planning m'envoyait sur un triptique Gatwick-Barcelone-Gatwick-Milan, puis le lendemain sur un Milan-Gatwick-Toulouse-Gatwick, les deux jours avec le même équipage.

Le premier jour, donc, préparation comme à l'accoutumée, la seule nuance étant les valises que nous trainions tous avec nous en vue de la nuit à l'hôtel à Milan. Je n'avais jusqu'ici jamais eu l'occasion d'aller à l'aéroport de Barcelone, et cela ajoutait à mon excitation du jour.

Le nouveau terminal, vide, de Barcelone

La ville de Barcelone

Vers Malpensa

Arrivés à Milan, nous avons débrieffé, puis rejoint le bus censé nous amener à l'hôtel. A ce moment précis, un des cabin crews se rend compte qu'il a oublié... sa valise dans l'avion !
Et vous ne croirez jamais à quel point il est compliqué d'entrer dans un aéroport qui ferme !!
Une heure et une altercation en italien avec un policier borné plus tard, nous partons pour le Ramada de Milan où nous passons la nuit.

Vue de ma chambre

Le lendemain après-midi, rebelote, cette fois vers Gatwick puis Toulouse. C'est assez bizarre ce sentiment que je ressens à chaque fois que je vais dans un aéroport français. Il faut dire que j'ai tellement écumé les tarmacs français sur flight simulator que j'ai l'impression d'avoir déjà été là bas des centaines de fois alors qu'il s'agissait de la première...

Bref, un posé en 32L et le temps d'observer les locaux toulousains où un Beluga trônait fièrement.

2 bien belles journées, des images une nouvelle fois plein la tête, et la satisfaction d'avoir découvert 2 nouveaux aéroports. Mais une autre satisfaction personnelle s'est ajoutée : j'ai fini un sudoku ! :D
Hors sujet : Pour répondre à une ou 2 réactions après la publication de l'article précédent, je précise que les remarques polémiques idiotes du genre "les low cost sont des inconscients de faire voler autant les pilotes" sont automatiquemens effacées. Que ces personnes sachent qu'il y a des règles dans l'aviation, et que nos horaires sont, bien évidemment, très encadrés. On peut aussi dire que la couleur orange est la plus dangereuse à 35000 ft, ça fait partie du même genre de supputations. Il y a des forums spécialisés dans la polémique, qui n'est à l'évidence pas le but premier de ce blog.

lundi 1 juin 2009

Le roster

Une question très pertinente m'a été posée sur le forum d'aeronet. "Quelle est la rotation chez les Low costs".

Pour répondre à cette question, je vais volontairement glisser quelques images de ma dernière journée de spotting réalisée avec l'ami Yannick (bizjets ou Zoubi pour les intimes), histoire de captiver l'attention !

Thomas Cook

Traditionnellement, les compagnies nationales et leur système disons... plus ancien envoient un équipage vers une destination où il passe la nuit, voire quelques jours lorsque l'endroit est très éloigné.
Le système des Low costs est différent. La problématique de réduction des coûts commence par les coûts annexes. Après le prix du pétrole, pour lequel des mesures sont prises afin d'en minimiser la consommation, les salaires sont la seconde charge la plus élevée sur le compte de résultat d'une compagnie.
Air Southwest

Aussi, couper les frais d'hôtels semble une première solution. Ainsi, chez les compagnies Low costs, les équipages rentrent chez eux quasiment tous les soirs, sauf cas exceptionnels (comme un positionnement dans une autre ville, prévu à l'avance, ou un problème quelconque ne permettant pas de rapatrier l'avion le soir même).

Le planning - appelé également roster - est en général composé de la sorte : 5-4-5-3
Entendez par là 5 jours travaillés (à partir de 6 heures du matin et plus tard), 4 jours de repos, 5 jours du matin, 3 jours de repos.

Les lumières de l'ILS piste 08L

Ca, c'est le roster "normal". Les nouveaux que nous sommes avons un traitement un peu différents. Corvéables à volonté (dans les limites de la réglementation), nous volons plus que les employés easyJet et surtout plus souvent. Nous n'avons pas vraiment de roster prédéfini, même si on essaie de nous faire croire que nous travaillons sur les bases d'un 6-3 utopique.


Quoi qu'il en soit, le but pour nous pendant ces 6 mois étant de monter nos heures au maximum, nous ne nous en plaignons absolument pas, bien au contraire :)

J'espère que cela répond à la question posée !