Les dernières semaines ont été très actives et particulièrement riches en termes de vols et de cours.
En effet, ma promotion a été choisie pour être une promotion test, et la moitié d'entre nous a été envoyée à Nursling, l'endroit où se trouvent les simulateurs A320 et B737 de CTC.
Le but de la manoeuvre était de nous rebooster le moral... mission réussie. Je suis en train de faire une petite vidéo de l'hôtel 83 étoiles dans lequel nous étions logés aux frais de la princesse, ainsi que des simus.
Nous avons passé 3 jours à Nursling, pour y passer le CRM (Crew Ressource Management), lui-même faisant partie de l'AQC (Airline Qualification Course), dernière étape avant le Type rating (une espèce de permis qui donne le droit de voler sur un avion plus gros).
Nous avons aussi eu le droit de visiter, pour la première fois, les simulateurs. Ca nous a effectivement bien reboostés :)
Du côté des vols, vous l'aurez compris au titre, il m'en reste 2 avant de passer le CPL.
Le pré-test, et le test. La politique maison de CTC est de nous faire passer un pré-test, histoire de s'assurer que l'on est apte à passer le test au lieu d'aller au casse-pipe (ils tiennent à leurs statistiques).
Le CPL consiste à voler à vue (règles VFR -Visual Flight Rules) de l'aéroport de départ jusqu'à un point défini avant le vol. En route, l'examinateur nous donne un autre point qu'il nous faudra atteindre de manière la plus expéditive possible, puis éventuellement un troisième. Le tout en faisant attention à ne pas pénétrer par inadvertance dans un espace aérien sans autorisation, ni trop près de sites de planeurs ou dans les Danger zones.
La navigation est donc très intense, les appels radios très nombreux et fréquents, et il faut être capable de suivre un planning, de planifier à l'avance, de savoir où on se trouve en anticipant les obstables ou espaces aériens éventuels, tout en calculant la route pour le point suivant en veillant à ne pas croiser un nuage ou un autre traffic.
Personnellement, j'apprécie nettement moins le VFR par rapport à l'IRF (Instrument Flight Rules), car il est beaucoup plus aléatoire et laisse beaucoup plus de place à un loupé involontaire que l'IFR, beaucoup plus procédurier.
Mais il paraît que cette étape est nécessaire, donc pas le choix, on fonce tête baissée !
Si le temps le permet, et si le gentil monsieur des OPS me donne mes vols, dns 3 jours, je peux avoir terminé avec les appareils dits "légers"... Mais n'allons pas trop vite en besogne, il y a encore du pain sur la planche ...